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Partitions et Notes

Une partition de musique est un document (en papier, en parchemin, ou en format électronique) qui porte la transcription d'une œuvre musicale et sert à traduire les quatre caractéristiques du son musical :

  • la hauteur ;
  • la durée ;
  • l'intensité ;
  • le timbre.

Ainsi que de leurs combinaisons appelées à former l'ossature de l'œuvre musicale dans son déroulement temporel, à la fois :

  • diachronique (succession des instants, ce qui constitue en musique la mélodie),
  • et synchronique (simultanéité des sons, c'est-à-dire l'harmonie).

Le terme est devenu au fil du temps synonyme de l'œuvre musicale elle-même.

En général, la partition est écrite selon un ensemble de lignes que l'on nomme portée. Une partition peut être écrite pour une seule partie ou davantage. Chaque partie, vocale ou instrumentale, peut, selon le cas, être exécutée par un soliste ou un groupe d'interprètes.

La musique classique (au sens large du terme, c'est-à-dire de musique savante occidentale) est à peu près la seule dont la réalisation musicale s'appuie, presque essentiellement, sur la lecture des partitions.

Dans les partitions modernes, on distingue généralement :

  • la partition générale dite aussi conducteur, qui contient la totalité des parties ou des voix à exécuter ; elle est en général grande et coûteuse. Elle sert au chef d'orchestre qui dirige les interprètes, ou à l'étude de l'œuvre.
  • les parties séparées (ou parties) qui ne contiennent que la musique qui sera exécutée par un instrument — ou groupe d'instruments. Une partition peut donc être accompagnée de tout un jeu de parties séparées.
  • les partitions de poche, de coût modéré, permettant par exemple d'étudier l'œuvre, mais aussi de la suivre durant son exécution. Il s'agit souvent de reproduction réduites de conducteurs déjà édités.
  • les réductions pour piano (ou pour voix et piano), dans lesquelles les parties de l'orchestre sont réduites à une partition pour piano. Les parties chantées restent indépendantes. Les premières réductions pour clavier (clavecin, pianoforte, piano…) apparaissent dans le dernier quart du XVIIIe siècle.
  • les tablatures, destinées à un instrument précis (par exemple à la guitare).
  • les grilles d'accord qui ne précisent que la succession des accords.

 

Notes :

Une note est constituée d'une « tête », d'une « hampe » et d'une « durée » :

La « tête » peut être évidée (ronde, blanche…) ou pleine (noire, croche…). Pour certains instruments, elle peut prendre des formes diverses comme pour la percussion (par exemple, croix pour les cymbales, triangle pour l'instrument du même nom, rectangle pour le tambourin…).

La « ronde » n'a pas de hampe, c'est à partir de la blanche pointée qu'elle est utilisée. De longueur constante pour les notes à une seule tête, la hampe peut être plus ou moins longue suivant l'intervalle, l'accord ou le regroupement rythmique auxquels elle appartient. D'une manière générale, sa direction est au-dessus et à droite de la tête pour les notes placées en-dessous de la troisième ligne, et en-dessous et à gauche pour les notes placées au-dessus de la troisième ligne.

À partir de la croche, le nombre de crochets (pour un note) ou de barres (pour un ensemble de notes) détermine la « durée » rythmique de la note : un pour la croche, deux pour la double-croche, trois pour la triple-croche… aucun pour la noire et la blanche, pointées ou non.

Dans le solfège, la note de musique est littéralement « notée » sur une partition afin d'être lue par le musicien interprète. On lui attribue quatre caractéristiques principales : la hauteur, la durée, l'intensité et le timbre.

De par sa position sur la portée, la note représente une hauteur (dimension verticale), plus la note sera haute plus elle sera aigüe à l'inverse plus elle sera en bas de la portée plus elle sera grave et par son dessin, elle représente une durée (dimension horizontale).

Tout son musical (ou note) possède une fréquence fondamentale (nombre de vibrations par seconde calculé en hertz) correspondant à sa hauteur. 

Dans la musique occidentale, les catégories de hauteurs sont au nombre de douze. Sept d'entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do,mifasolla et si. L'intervalle compris entre deux hauteurs dont la fréquence de l'une vaut le double (ou la moitié) de l'autre s'appelle une octave. Pour distinguer deux notes de même nom dans deux octaves différentes, on numérote les octaves et donne ce numéro aux notes correspondantes : par exemple, le la3 a une fréquence de 440 hertz dans la norme internationale Cette fréquence de référence est donnée par un diapason.

Petit et pratique d’emploi, le diapason est constitué de deux lames (branches) épaisses parallèles, soudées en forme de U et prolongées par une tige. Les branches en métal élastique (usuellement l'acier) en vibrant émettent un son à la fréquence étalonnée ; ce son est amplifié si l’on pose la base du diapason sur une cavité résonnante, comme la caisse d’une guitare, ou sur une table. À défaut de diapason : généralement (mais pas toujours), la tonalité d'invitation à numéroter du téléphone fixe en France a une fréquence de 440 Hz correspondant au la3 moderne.

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