Boite

  • Génération excès vodka/sexe

    Vendredi 15 Décembre 2006, j'ai 17 ans tout juste. Me voilà embarqué la peur au ventre dû à l'excitation pour ma première sortie boîte. Je me retrouve au milieu de centaine de jeunes et de moins jeunes. A l'époque l'Eurodance est encore au top, Cascada, Pakito et pour le trip cette année Fatal Bazzoka. 10 ans, une génération aura suffit pour presque tout changer.

    Evolution des technologies, de la programmation musicale suivant l'évolution musicale du moment : EDM-Electro oblige. Et puis oui la fin des slows, j'ai même pas eu le temps d'en danser un désormais que je suis en couple. Oui les slows c'était toujours le moment ou tout le monde se barrer des pistes de danse pour commander de quoi se saouler ou sortir fumer une cigarette laissant quelques couple tournoyer au son de Lenny Kravitz. Depuis la fin de ses moments tendresse c'est la pause musique "Soleil". Puis reprend inlassablement le boum boum boum des grosses caisses et des drops des titres EDM. Un enchaînement de son big room qui me fait tout sauf danser.

    Y a des années David Guetta pouvait être playlister plusieurs fois dans une même soirée, aujourd'hui c'est de plus en plus rarement le cas. Garrix, Showtek, Dimitri Vegas & Like Mike les rois sont eux bien présent. Ce soir là (oui j'écris cette article en direct de la banquette face à l'entrée du Végas...) même pas un Robin Schulz pourtant dans les premiers des charts et des diffusions club. Une programmation moins commerciale donc plus centrée sur une clientèle (très, trop?) jeune qui n'apprécie même plus la musique et sa mélodie. En 10 ans il s'en est passé des choses, la multiplication d'événements promo ou à thème permettant de promettre des "nuits magiques" qui n'ont de magique que le nom. En 10 ans c'est aussi le renforcement de la sécurité après de dramatiques accidents lié à la surconsommation de diverses substances (pas toujours illicite).

    Le dernier en date en 2015 a vu le renforcement de la signalétique concernant la désignation d'un "Sam". Le capitaine de soirée qui ramène ses potes en vie. L'excès à toujours exister mais il me semble a mon goût que c'est de pire en pire. Excès d'alcool, excès de violence, manque de respect. Situation qui dégénère... Y a qu'à écouter les paroles de certaines chansons reprise en cœur par une bonne partie du public présent "Nous ce qu'on aime c'est la vodka et la baise", lucide à été celui qui a écrit cette merde musicale qui vole aussi haut que vole un éléphant. 

    Depuis 10 ans le monde de la nuit a terriblement changer afin de rester dans le coup, il faut alors multiplier les opérations commerciales permettant d'attirer la clientèle. Soirée avec "stars" éphémère de la téléréalité, soirée à thème "ski', Ibiza, projet X (qui tourna au pugila avant même l'entrée de l'ensemble de la clientèle qui restera pour grande partie dehors ce soir là) Quelques soirées événements avec la venu de DJ nationaux voir internationaux on quand même été organisés. Ce genre d'événements me semble incontournables pour un club qui se veut le plus grand du Poitou-Charentes. Un DJ de la carrure d'Antoine Clamaran (qui coûte assez cher je le conçoit) me paraît être un jolie cadeau pour les vrais amateurs de deejaying et de musiques. Il me paraît plus normal d'accueillir un DJ même peut connu qu'une star du petit écran qui ne cherche qu'à se vendre et faire vendre des places (et des consos) à l'établissement de nuit qui a réussit à les faire venir. Tout le monde y trouve son compte, tout le monde sauf moi...

    Coté technique, les lights on heureusement évolués les vieux spots ne sont aujourd'hui heureusement presque voir plus du tout utilisé, laissant la place à des spot LED puissants permettant des effets qui au début des années 2000 était encore impossible. Puis les lasers viennent accompagner le tout. Un vrai point positif ! 

    Quand je suis arrivé pour la première fois, la cigarette était autorisé à l'intérieur des locaux, la machine à fumée c'était les fumeurs ! Depuis l'air est plus respirable...

    Une décennie de souvenirs : une soirée où à peine rentrer j’étais déjà ressorti à cause d’une amie malade, une autre où j’ai reçu du vomi sur le visage, mes anniversaires fêté avec la bouteille de mousseux à partager ou encore une autre qui me marquera puisque c’était la nuit suivant le jour de la mort de Michael Jackson. Une soirée mémorable puisque le club r’n’b a rendu hommage toute la soirée au king of pop. L’un des petits kiff que pouvait me procurer le Végas (en plus de la sortie de la boîte qui me permettait de soulager mes oreilles), c’était la sorti de boîte alors que c’était l’aurore, limite le lever de soleil… Des nuits blanches qui font plaisir.

    Une décennie complète ou j’ai passer des dizaines de vendredis et samedis soirs à essayer de remuer mon cul sur des chansons qui me donne de moins en moins envie de bouger. En faîte je me suis rendu compte au fil du temps que c’était pas forcément la musique que je n’apprécié pas mais plutôt la danse. Ca se confirmera plus tard lorsque j’animerai mes premières soirées. Je préfère mille fois être au commande de la musique plutôt que sur la piste. Une décennie où finalement les jeunes d’aujourd’hui ont fini par remplacer le jeune que j’étais il y a seulement 10 ans. Ouch.

  • Merde, il est 01h56...

    Récit de ma folle nuit en boîte de nuit. J'arrive dans le club accompagné de mes thugs comme dirai une certaine chanson. il est 01h00 la soirée débute, je me place sur le bord d'une des pistes de danse et c'est parti pour une Nuit de Folie ou pas.

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